Si un homme atteint le coeur de sa propre religion, il atteint également le coeur des autres religions.
[Gandhi]

lundi 27 décembre 2010

Le dhyana dit de discernement, ô Mahamati, appartient à ceux qui, procédant dans les terres de bodhisattva, transcendent l'absence de soi et les idées de moi et d'autrui, et comprennent en outre ce que signifie l'insubstantialité des choses.




Citation / traduction n° 810 : Lankavatara Sutra, (milieu Ve siècle)

Ce qui manque encore quand le besoin est comblé ,c’est le désir . ce qui manque encore quand le désir est comblé c’est la joie. L’amour parce qu’il est liberté, apporte à la joie ce qui ne doit jamais lui manquer .Françoise Dolto ;l’Evangile au risque de la psychanalyse tome II



SI LA PRIERE CESSE D'ETRE SACCRALISATION DE NOS ACTES QUOTIENS MALHEUR EN CEUX QUI PAR IGNORANCE EN DEVIENNENT LES VICTMES CAR LA PRIERE EST A L'AME CE QUE L'ENGRAIS EST A LA SURFACE DU SOL OU IL L'AMELIORE OU IL L'ECRASE : C'EST UNE QUESTION DE DOSAGE, UNE QUESTION SURTOUT D'EDUCATION MYSTIQUE




citation / prière n° 3935 : Chekh Ahmed Tidjane



Celui dont la langue se tait, même si son coeur ne se tait pas, allège son fardeau; celui dont la langue et le coeur se taisent tous les deux, purifie son "centre secret" (sirr) et son Seigneur s'y révèle; celui dont le coeur se tait, mais dont la bouche parle, prononce les paroles de la Sagesse; mais celui dont ni la langue ni le coeur ne se taisent est objet de Satan et soumis à sa domination.
Le silence de la langue est un des traits ordinaires de tous les hommes spirituels (al'âmma) et de tous les maîtres de la voie (arbâbu-s-sulûk). Le silence du coeur est parmi les caractères distinctifs des "rapprochés" (almuqarrabûn) qui sont des gens de contemplation. Le hâl (l'état) que le silence assure aux "progressants" (assâlikûn) est la préservation des malheurs, et celui qu'il favorise chez les "rapprochés" est l'entretien dans la familiarité seigneuriale.




citation / prière n° 3964 : Ibn 'Arabi, (Murcie, 1165 — Damas, 1240), philosophe et mystique musulman attaché a la doctrine de l'«unicité de l'Être».