voyage vers le maître de la puissance
Si un homme atteint le coeur de sa propre religion, il atteint également le coeur des autres religions.
[Gandhi]
jeudi 20 octobre 2011
vendredi 29 avril 2011
ce fut le 25/04/2011,hopital militaire de tunis
Je n’ai pas pu m’empêcher un instant de penser a ce qui s’est passé hier a l’hôpital, c’était une fusion de plusieurs sentiments en même temps. voir pour une première fois …le grand homme qui a rendu celui que j’aime un grand homme est toujours très émouvant , mais aussi le voir dans cette état la est très désolant , voir même très douloureux , alors que je commençais a aimer la vie , a cet instant j’ai senti une injustice , l’homme qui compte le plus pour toi , ne me parlera peut être pas de toi …
Je ne pouvais pas autrement , mais je l’ai embrassé sur le front , c’était peut être pour demander pardon… mais aussi je sentais que j’ai embrassé toute ta vie passée avec lui , son front ,si doux , si chaud ,m’a transmis tout tes instants passé avec lui , tes souvenirs , tes rires , tes pleurs , sa façon de te blâmer et ta façon de t’excuser … son amour pour toi , et sa manière de comprendre ton affection ,ta tendresse , ton respect et tout ton amour que tu porte pour lui
Un silence , lourd , haut , fort et rapide , mais notre rencontre dieu l’a voulu ainsi , et si comme si elle ne pouvait se passer qu’ ainsi condensé mais débordante d’émotions , une grande rencontre …le silence aussi est grand… je ne pouvais imaginer un seul instant qu’il n’a pas senti ma présence , le mouvement de ma main sur ses épaules :tiens bon monsieur le colonel on a encore besoin de toi !!! , tu ne m’as pas répondu…je m’attendais a cette froideur tu as raison, excuse moi pour le retard… - prends soins de mon fils…..-je sais rien n’est plus important pour toi , ni mon âge ni mon apparence ni mon nom famille – si tu prendra la peine d’ouvrir les yeux tu comprendra tout … fais un effort s’il te plait…
Je ne suis pas comme « l’autre » , tu n’aura pas de moi des petits fils peut être ; mais le jour ou je cesserai de l’aimer , je lui dirai sans pour autant lui faire souffrir …
Je n’ai vu qu’un corps … le souvenir d’un homme que j’ai vu sur les photos , je l’ai reconnu avec le nez … qui m’a fais rappeler les instructions qui t’a donné quand vous étiez en voiture sur le chemin de l’académie …la dignité …c’est comme ça que je l’ai identifié parmi tout les autres qui étaient là… la faiblesse du corps ne changera en rien sa fierté …
mes trente deux ans passés sans toi je les ai retrouvé cachés ; dans un petit cœur affaibli mais grand ;sur le même lit d’hôpital… entre la mémoire d’un père qui est parti sans me dire a dieu , et un papa …qui ne m’a pas laissé le temps de le connaitre… je suis venu trop tard au rendez vous ….
vendredi 18 février 2011
حسبي وحسبك أن تظلي دائمــــاً --- سراً يمزقني وليس يقــــــــــــالُ
ما زلتِ في فن المحبة طفـــــــلة --- بيني وبينك....... أبحر وجبالُ
لم تستطيعي بعـــــــد أن تتفهمي --- أن الرجال جميعهم أطفـــــــــالُ
إني لارفض أن أكون مهرجـــــا --- قزماً على كلماته يحتــــــــــــالُ
فإذا وقفت أمام حسنك صامتـــــاً --- فالصمت في حرم الجمال جمالُ
كلماتنا في الحب تقتل حبنــــــــا --- إن الحروف تموت حين تقــــالُ
قصص الهوى قد أفسدتك فكلـــها --- غيبوبة.... وخرافة..... وخيــالُ
الحب ليس رواية شرقيــــــــــــة --- بختامها... يتزوج الأبطــــــــالُ
لكنه الإبحار دون سفينـــــــــــــة --- وشعورنا أن الوصول محـــــالُ
هوان تظل على الأصابع رعشةٌ --- وعلى الشفاه المطبقات ســــؤالُ
هو جدول الأحزان في أعماقــــنا --- تنمو كروم حولـــــــــه.. وغلالُ
هو هذه الأزمــــــات تسحقنا معاً --- فنموت نحن....... وتزهر الآمالُ
هو أن نثور لأي شي تــــــــــافه --- هو يأسنا.... هو شكنا القتّـــــالُ
هو هذه الكفّ التي تغتالنــــــــــا --- ونقبّل الكف التي تغتــــــــــــالُ
لا تجرحي التمثال في إحساســـه --- فلكم بكى في صمته تمثـــــــــالُ
قد يُطلع الحجر الصغير براعمـاً --- وتسيل منه جداول وظــــــــلالُ
إني أحبك من خلال كآبتـــــــــي --- وجهاً كوجه البدرليس يطــــــــالُ
حسبي وحسبك أن تظلي دائمــــاً --- سراً يمزقني وليس يقــــــــــــالُ
lundi 27 décembre 2010
e dhyana dit de discernement, ô Mahamati, appartient à ceux qui, procédant dans les terres de bodhisattva, transcendent l'absence de soi et les idées de moi et d'autrui, et comprennent en outre ce que signifie l'insubstantialité des choses. |
Citation / traduction n° 810 : Lankavatara Sutra, (milieu Ve siècle) |
I LA PRIERE CESSE D'ETRE SACCRALISATION DE NOS ACTES QUOTIENS MALHEUR EN CEUX QUI PAR IGNORANCE EN DEVIENNENT LES VICTMES CAR LA PRIERE EST A L'AME CE QUE L'ENGRAIS EST A LA SURFACE DU SOL OU IL L'AMELIORE OU IL L'ECRASE : C'EST UNE QUESTION DE DOSAGE, UNE QUESTION SURTOUT D'EDUCATION MYSTIQUE |
citation / prière n° 3935 : Chekh Ahmed Tidjane |
elui dont la langue se tait, même si son coeur ne se tait pas, allège son fardeau; celui dont la langue et le coeur se taisent tous les deux, purifie son "centre secret" (sirr) et son Seigneur s'y révèle; celui dont le coeur se tait, mais dont la bouche parle, prononce les paroles de la Sagesse; mais celui dont ni la langue ni le coeur ne se taisent est objet de Satan et soumis à sa domination. |
citation / prière n° 3964 : Ibn 'Arabi, (Murcie, 1165 — Damas, 1240), philosophe et mystique musulman attaché a la doctrine de l'«unicité de l'Être». |
samedi 26 décembre 2009
أدعوك بل انت تدعوني إليك
لبيك، لبيك، ياقصدي ومعنائي
أدعوك بل أنت تدعوني إليك فهل
ناديت إياك أم ناديت إيائي؟
ياعين عين وجودي يا مدى هممي
يا منطقي وعباراتي وايمائي
يا كل كلي، يا سمعي ويا بصري
يا جملتي وتباعيضي واجزائي
يا كل كلي، وكل الكل ملتبس
وكل كلك ملبوس بمعنائي
يا من به علقت روحي فقد تلفت
وجداً فصرت رهينا تحت أهوائي
origine du mot soufiste
La tradition du soufisme remonte aussi loin que l’époque d’Abraham, le père de trois grandes religions, qui fut initié au plus ancien culte de l’Egypte.
Tantôt sous ce nom, tantôt sous d’autres, des Soufis ont vécu à différentes époques sous l’aspect de prophètes, maîtres, saints, ermites, moines, mendiants, ouvriers, fakirs ou derviches et sous bien d’autres apparences encore.
Quand au mot “soufi”, plusieurs origines sont probables: soit du grec “sophia” signifiant la sagesse, soit du terme “saf” signifiant pureté ou même du persan “souf” désignant le vêtement de laine porté autrefois par les ascètes.
C’est surtout en Perse que fleurissaient les écoles soufies, et il n’est donc pas surprenant de trouver dans leurs enseignements des traces parfois importantes des grandes traditions ésotériques de l’Egypte, de la religion zoroastrienne, de la Grèce et même des Indes, autour d’un noyau islamique.